Ce n’est pas parce qu’on écrit pas qu’on ne peut pas slamer mais pour cela, il faut trouver des mains pour nous aider à écrire, à grandir. Voilà toute la philosophie du projet J'écris pas, on slame ! A chaque moment, les enfants sont impliqués dans le processus de création (Ce sont leur propre texte qui sont écrits) comme dans leur diffusion (c’est la voix de chacun qui porte son texte sur scène lors de Grandes Bouches Petites Oreilles).
Prêter main forte à plus petit que soi, peut être vecteur de lien social, valorisant pour l’individu et support pédagogique.
Ce n’est qu’en menant à bien la première édition que nous avons pleinement pris conscience de la portée « humaine » de ces ateliers inter-générationnels : non seulement ils permettent de lutter contre l’isolement des plus âgés, mais ils favorisent les échanges de savoirs et ont vu naître de formidable liens, qui se prolongent bien au-delà des frontières de l’école.
C’est pourquoi nous avons décidé de renouveler l’expérience, avec des écoles de Saint-Denis et de Stains en 2009 et 2010, d’autres par la suite.
Nous souhaitons solliciter des collaborateurs de la HSBC pour participer à ce projet. Les rencontres à venir nous permettront d’associer judicieusement chacun en fonction de son désir d’implication et de ses disponibilités.
Comme tous nos projets, cette action s’inscrit dans une démarche de co-construction avec les structures partenaires. Le projet est un canevas qui s’adaptera aux projets pédagogiques et calendrier de chaque école, professeur, formateur.
Des jeunes en difficulté scolaire se retrouvent avec des plus petits qu’ils doivent guidés, les mettent en valeur. Ils deviennent des assistants, s’impliquent au même titre que les retraités, ils font parti du staff (diversité des thèmes, croisement de regards, enrichissement du vocabulaire, etc).